Bonjour ou bonsoir, ça dépend si vous êtes normaux ou insomniaques, et à vrai dire, je m'en fous, ça vous regarde.

Je m'appelle Ludmila. Mon prénom est d'origine russe, comme l'auront remarqué certaines personnes, je suppose -et j'espère, faudrait pas qu'il n'y ait que des ignorants qui passent par là-, et, si jamais la question vous vient à l'esprit, oui, je suis d'origine russe. Mais je suis également d'origine salvadorienne, et française. Je n'ai jamais mis les pieds en Russie ni au Salvador, pas par peur d'avoir trop froid ou trop chaud, juste que j'ai pas d'argent. Donc, je ne connais qu'un tiers de ma famille, ouais.
A part ça, j'ai dix-sept ans. J'ai toute la vie devant moi, ouais, et croyez-moi, ma vie sera magnifique. Pas besoin d'y croire, juste que je le sais. Mais, croyez-moi ou pas, je m'en tape, j'ai déjà une très longue vie derrière moi.
Je pense être une adolescente normale. Je m'entends très bien avec mes deux parents. Sinon, je ne suis pas fille unique. J'ai une grande soeur, d'un an et demi plus âgée que moi. Nous entretenons une relation que j'appellerais cordiale mais qui s'améliore avec le temps.
Je suis encore au lycée. En première littéraire. Je suis élève moyenne, voire en dessous de la moyenne. Mais j'ai quand même réussi à m'en sortir, si on ne compte pas le fait que j'ai redoublé une fois. Je n'aime pas aller en cours, pas parce que ça me fait chier, mais parce que mon lycée est loin de chez moi, et que ça m'oblige à me lever à 6h du matin. Mais c'est moi qui ait choisi, j'en assume les conséquences -ou pas, d'ailleurs, je sèche régulièrement, juste par flemme de me taper une heure de trajet-.
A part ça, j'ai une vie sociale, ouais. Bien que je passe pas mal de temps derrière mon écran à écrire des conneries sans queue ni tête. Mes amis sont des gens formidables. Mes véritables amis, se comptent sur une main, sauf si vous avez quatre doigts, dans ce cas, je vous plains. Je ne les citerai pas, parce que de toutes manières, vous vous en foutez, et que c'est inutile. Mes amis, je leur voue une passion sans égal. J'ai une profonde confiance en eux. Ils sont tout pour moi, ou presque.
Presque oui, car il y aussi la personne dont je suis amoureuse. Folle amoureuse, je précise. Ca ne fait que quelques mois, et, vous aurez le droit de vous foutre de ma gueule si j'ai tort, mais elle et moi, ça durera. J'en suis persuadée. Pourquoi ? Parce que nous sommes un couple solide. Avant de tomber amoureuses l'une de l'autre, nous étions amies. Et avant d'être amies, on se détestait. Je ne m'attarderai pas sur le sujet, à vous expliquer le pourquoi du comment on est arrivées là, parce que ça ne vous regarde pas, et que, peut-être que vous le découvrirez dans les autres articles, je ne sais pas encore ce que je vais y foutre. En tout cas, vous avez le droit d'être jaloux de moi, car ma femme est intelligente, cultivée, belle, drôle et adorable. Malheureusement, ma Belle vit loin de moi. Mais, nous arrivons à nous voir relativement souvent. D'ailleurs, on va passer trois semaines ensemble, dans très peu de temps. Dans quatre jours, en fait. Vous vous en foutez aussi ? Ouais, prévisible.
A part tout ça, je suis une grande fan de musique. J'aime tout. J'écoute principalement du Métal. J'ai un penchant visible pour le Death Métal (petite définition: Le Death Métal (DM) est né dans les années 80, et il est un sous genre du Trash Métal (TM). Les paroles sont violentes ou sombre, mais pour être honnête, c'est la musique en elle-même, et les chants gutturaux, que j'apprécie là-dedans.) .Je ne citerai que quelques groupes, pour que vous vous fassiez une idée, mais bon. En premier, je dirai Children Of Bodom mon groupe préféré, Arch Enemy, Metallica et Rammstein. Ceux qui s'y connaissent en Métal remarqueront que je suis écclectique dans les sous-genres de Métal.
Sinon, j'aime faire chier les gens, je crois que c'est mon passe-temps favori.

Je ressemble à ça :



Certains me trouveront belle, d'autres non. On n'est pas là pour parler des goûts et des couleurs, alors merci de ne pas me dire ce que vous pensez, je m'en fous un peu. Moi, je m'aime bien.
Je considère ma vie passée comme intéressante, voire passionnante, mais c'est pas pour autant que je vais vous la raconter. Sur ce, je vous prierai d'éviter de croire que vous me connaissez, ou que vous connaissez ma vie. Vous en êtes loin. A part ça, j'existe ici, là et là. C'est à peu près tout le crois.

Bonne journée ou bonne soirée.

Il y a ce manque, ainsi que cette douleur, qui me tuent, qui me dévorent à petit feu, qui s'acharnent à rester en moi, à chaque instant, qui cherchent mes instant de joie pour mieux les détruire à l'aide l'électrochocs émotionnels. Et puis, il y a l'envie, cette si grande envie, malheureusement inassouvie qui provoque en moi des larmes de tristesse et des sanglots de détresse. Je suis devenue l'esclave de faux sourires, ils rythment ma vie chaque journée que Dieu fasse. Je ne vais presque plus en cours, pas parce que je sèche, juste parce que mes profs ne viennent plus, pour la plupart. J'ai en moyenne une à deux heures par jour, et j'avoue qu'au final, je m'en plains. Avez-vous déjà vu une sécheuse vous dire qu'elle en avait marre d'être en vacances prolongées depuis deux mois ? Maintenant oui, mes amis. J'ai envie de travailler, j'ai envie d'avoir ce putain de bac, je suis prête à tout faire pour l'avoir, même me surcharger de travail. Bref, je m'éloigne du sujet. Je disais donc... En plus de ça, il y a la colère. Les pétages de câbles. Je suis lunatique oui, je peux vous paraître heureuse puis vous hurler dessus la minute qui suit, sans aucune raison apparente. Les gens me croient heureuse, et c'est tant mieux, je ne veux pas les inquiéter, puisque de toutes façons, il y a une raison à tout ça, c'est juste le simple fait qu'elle ne soit pas près de moi.
Mon bonheur dépend d'elle. Il n'y a plus que quand je suis près d'elle, que je me sens en vie, que mon sang coule dans mes veines, que je respire enfin. le paradis sur Terre, c'est dans ses bras, je vous le dis. Heureusement, dans trois jours, elle est là. Enfin, je vais pouvoir vivre. Enfin, je vais pouvoir retrouver le bonheur. Enfin, je vais pouvoir sourire réellement. Enfin. Après quatre semaines loin d'elle.




Vous n'imaginez pas à quel point je suis heureuse. J-3.

Il neige, en ce moment, à Paris. J'adore la neige. Je redeviens une enfant, dans ces moments-là. Et puis, j'adore prendre des photos de Paris sous la neige. D'ailleurs, avant les vacances de Noël, j'en ai prit quelques unes.


En voici une, prise du métro Glacière, Ligne 6.




Une autre, dans une impasse, (14è arrd).





Toujours dans les rues du 14è arrd. :)






Enfin bref. Voilà, donc, je disais, il neige. Mais, étant malade, je ne peux pas sortir... C'est génial. Et bah non, je reste enfermée chez moi, à ne rien foutre, mis à part poster un truc de merde sur cow. Passionnant, tout ça. Il faut aussi que je range, que je travaille, etc.
Ah, et puis, ma mère est là. Du coup, je suis énervée. C'est automatique. Dès que je la vois, ça m'énerve. Dès qu'elle me prend dans ses bras. Dès qu'elle me parle. Dès qu'elle me regarde. J'en peux plus. Ah, ça y est, je suis sur les nerfs. Ma mère a ce don. Mais Coldplay a le don de me calmer un peu. Et puis, ma Belle aussi, me calme. Elle a le don de m'apaiser avec quelques mots.



"Je suis là dans moins de 24h." :)

Je ne suis pas sortie de la journée, même pas pour acheter des clopes. Mais tout va bien, il m'en reste. Le seul problème, c'est que je ne supporte pas être chez moi trop longtemps. Mais alors, pas du tout. Je deviens folle, en fait. Psychiatriquement, je veux dire. Enfin bref. C'est pas important, ça non plus. Je dis beaucoup de choses peu importantes, vous ne trouvez pas ? Moi je trouve. Mais je m'en tape. J'écris ce que j'ai envie d'écrire, j'écris ce dont j'ai besoin d'écrire. J'aurais voulu sortir, voir des amis, tout ça. Seulement, si je suis assez malade pour ne pas aller en cours, ça veut donc dire que je suis assez malade pour ne pas sortir du tout. Ce serait illogique, vous ne trouvez pas ? "J'suis trop malade pour aller en cours, mais pas pour sortir m'amuser." Non, je ne réfléchis pas comme ça. En espérant que demain ça aille mieux. Mais bref. Sinon, j'ai écouté Coldplay et Children Of Bodom pendant toute la journée, c'était génial. Passer des heures à écouter de la musique j'adore vraiment.
Ah et sinon, chers lecteurs, si tant est qu'il y en ait quelques uns, est-ce que vous avez vu le film Paris je t'aime ? Si vous ne l'avez pas vu, je vous invite fortement à le voir. Bref, si vous l'avez vu, est-ce que vous voyez le court-métrage de l'histoire d'amour entre l'aveugle et l'actrice américaine ? Et bien, à part les deux groupes cités tout à l'heure, j'ai aussi écouté la musique de ce court-métrage. Je la trouve sublime. J'adore la musique classique, oui.
Et puis sinon, je viens d'apprendre que vendredi prochain, j'avais bac blanc, de 14h à 18h. Ca va être génial. Je vais passer quatre heures à plancher alors que ma copine sera là, en train de m'attendre... Non, vraiment, ça me fait chier. J'ai pas envie quoi... Vraiment pas envie.
Sinon, hier, j'ai passé la moitié de ma journée à faire mon tpe. Vous savez, ce truc grave emmerdant, le premier semestre de la première. Enfin bref. Voilà, je l'ai fini. Seule, ouais. Parce que la fille avec qui je le fais va mal, alors j'me suis proposée de le faire. Je suis probablement trop gentille. Une bonne poire, vous savez ? Ouais, probablement. Mais je m'en tape, en fait.
Ma mère vient de partir de chez moi. Ma soeur vient de m'appeler au téléphone -sa chambre et la mienne sont séparées d'un simple mur, je précise- pour que je change de musique. Ai-je oublié de préciser qu'en général, le soir, j'écoute de la musique classique ? Ouais, bah du coup, j'vais mettre du Métal. Elle l'aura dans l'cul, l'autre. Enfin bref. Tout va bien. Là, j'ai juste envie d'être dans les bras de ma femme. Un mois que je ne l'avais vue... Vous rendez-vous compte ? Elle arrive demain. Demain, quoi...

Enfin.







Sinon, j'avais envie de mettre cette photo. Parce que je l'aime bien, tout simplement. Il s'agit de ma main, et de mon clavier, mais osef non ? La photo a été prise par moi-même -j'ai galéré à une main ouais, d'ailleurs c'est partiellement flou.- mais bref.
Je commence à avoir mal partout, ça veut donc dire que je suis fatiguée. Ouais, quand j'ai besoin de dormir, mon corps me le dit de la façon la plus agréable qui soit. Sur ce, chers amis, je vous laisse. Et je vous dit probablement à demain.

Elle est dans le train. Elle arrive. Elle se rapproche. Rapidement. Il ne reste plus que quelques heures. Je crois que je suis en train de péter un câble. Un mois que j'attendais ce moment. Il paraît que son train va avoir du retard. J'en ai rien à foutre, du moment qu'elle arrive... J'ai tellement hâte de la serrer dans mes bras. Vous n'imaginez pas. Ma femme arrive, enfin. Et apparemment, elle rapporte le soleil du sud avec elle. Si elle pouvait ramener les températures qui vont avec, c'est pas de refus. Parce que partir en cours à 7h du mat, et se faire réveiller par un -2°C, c'est pas fun. Vous vous en foutez ? Ouais, si ça se trouve, c'est pire chez vous.
Le soleil fait un timide retour pour éclairer la capitale. J'aime le soleil, j'aime la chaleur, je hais la pluie, je hais le froid. Heureusement que je ne vis pas en Russie, j'suis peut-être une russkof, mais le -40°C, ça ira merci.
Sinon, je suis allée en cours ce matin, et ma cpe m'a appelée, pour me dire "T'as des problèmes ? Pourquoi tu vas plus en cours ? Tu vis avec qui ? Tu le vois souvent ton père ? Ah, tu vas plus en cours parce que tes parents sont séparés. Non ? Bah pourquoi alors ? T'arrives pas à te réveiller le matin, bah va voir l'infirmière, si t'as des problèmes, faut en parler !" ... A peine relou la meuf. Nan mais sérieusement, ça me saoule. Comment veux-tu que j'ai l'impression de réellement travailler pour moi, quand elle me dit "Si tu viens pas en cours et que tu travailles pas, tes profs et moi on sera dans la merde." C'est pas sensé être moi, qui serai dans la merde ?  Faut se réveiller cocotte. Ah et puis, j'ai rendez-vous avec elle, mercredi. A huit heure. Sachant que, ce mercredi, j'ai pas cours... C'est trop géniaaaaal. Bref. Vous vous en foutez, et pour être honnête, moi aussi. Trop cool, on a un point commun, les gars ;-)
-Elle est au niveau de Marseille-. Vivement 16h15, que son train arrive enfin... H-3 les amis ! En attendant, j'ai une migraine. Mes anciens anti migraineux ne marchant pas, mon médecin m'en a prescrit d'autres. Mais mon père n'est toujours pas allé les chercher. Il faut que j'arrête l'ordi, ça me détruit le crâne.


Je vous laisse une photo, car je suis extrêmement gentille. Ma meilleure amie l'a surnommée Tarzane return. Enjoy, chers lecteurs.








Je posterai probablement moins souvent dans les trois semaines à venir. Je ne suis absolument pas désolée, c'est juste que j'aurais autre chose de bien plus intéressant à foutre ; vivre.

Bonjour ou bonsoir, comme d'habitude.
Une semaine que je suis rentrée. Je ne vous raconterai pas, vous vous en foutez. En tout cas, j'ai passé trois merveilleuses semaines. Je vivais. Je vis toujours, oui, mais bon. Et je la revois dans onze petits jours.
Cet article es très court je sais, mais je suis malade et j'ai un peu la flemme là.







Enjoy.

J'me fais chier à me répéter pour vous quand même, avec mes bonjour/bonsoir, alors je vous emmerde, cette fois je ne le dirai pas.


Je me suis réveillée il y a peu de temps, j'ai loupé mon unique cours de la matinée. Ca me fait chier en fait, parce que c'était histoire. Mon prof d'histoire, officiellement, est à l'hôpital depuis maintenant trois mois (il est très vieux) et je vous avoue que toute la classe l'adorant, on s'inquiète beaucoup, mais vous vous en foutez n'est-ce pas ? Je sais même pas pourquoi je vous dis ça, à vous. Mais bref. Ce matin j'ai envie de vous faire chier et de vous raconter ma vie. Bref. Mon remplaçant d'histoire, n'est arrivé, sans compter les vacances, il y  a trois semaines. Et enfin nous faisons un peu de cours (mon prof nous faisait voir des films tout le temps, mais quand je vous dis tout le temps... C'est pas un mensonge.), c'est pour ça que ça m'emmerde. Mais tant pis, je rattraperai  de toutes façons.
Il fait beau ce matin sur la capitale, on a eu un week-end principalement gris, et mon dieu ce que ça fait du bien. Mon humeur va avec le temps, je ne sais pas si je l'ai déjà dit et dans ce cas, je le répète, j'm'en branle. Donc, là, je suis d'excellente humeur, voyez-vous. D'autant plus que ma copine arrive dans neuf jours, pour mon anniversaire. Elle vient, et passe cinq jours ici, à Paris, avec moi. Dans neuf jours, je m'endormirai et me réveillerai à  ses côtés, ici, dans le lit sur lequel je suis assise pour écrire. Son sac sera là, par terre, probablement à côté de ma valise pas encore rangée. Enfin bref. Dans neuf jours, je vivrai, encore, comme avant.
Ah mes pauvres petits lecteurs, je vous ai laissés seuls pendant bien un mois, et je ne suis absolument pas désolée en plus. J'avais autre chose à foutre, vous vous en doutez. Mais bref. Ces derniers temps, l'envie de me faire un concert grossit en moi de plus en plus. Je ne suis pas allée à un concert depuis Rammstein (Paris Bercy, 8 décembre 2009). Une amie m'a dit qu'en juillet, Arch Enemy passait à Paris, mais la fnac n'a pas l'air de cet avis. Et j'ai aussi envie d'aller voir Gad Elmaleh, qui continue à faire Papa Est En Haut, au Palais Des Sports. Mais bon, 45€, voilà quoi. Pourquoi aller voir un spectacle que j'ai déjà vu en streaming hein ? Parce qu'une de mes amies est allée le voir, et m'a dit qu'il ne faisait pas tout à fait le même spectacle que celui qui est sorti, qu'il était encore plus drôle. Elle m'a même raconté que des gens se pissaient dessus de rire, que d'autres avaient évité ça en sortant quelques minutes pour aller aux toilettes. Mon dieu, que j'en ai envie, d'y aller, j'en crève d'envie. Mais paie ta place, quoi. Je ne suis pas riche, comme je l'ai dit dans l'Article 0, et 45€ pour une soirée, ça me ferait très mal au cul, en fait. Le pire dans tout ça, c'est que, évidemment, je ne veux pas y aller seule, je voudrais en fait y aller avec ma copine, mais encore une fois, c'est cher, 90€, ça ferait encore plus mal au cul. ("Quand on aime on ne compte pas" mais c'est comme ça, 90€ la soirée, pour moi, c'est trop.) Enfin breeeeeef. Je suis en train d'écouter For Whom The Bells Tolls, de Metallica. Honte à moi, depuis ce week-end, ça faisait un moment que je n'avais pas écouté Metallica. Ce me fait du bien. Mais on s'en fout n'est-ce pas ? Ouais, probablement. Il est 11h du matin, et moi je vais aller me doucher.
Passez une bonne journée les gens. Moi j'en passerai bientôt, de merveilleuses journées.



Neuf jours.




(La vue de chez ma cousine un matin, avenue de Choisy, 11è étage, plein est.)

Je suis morte.



Et je m'y sentais bien. Je ne voyais rien, je ne pensais pas, c'était le trou noir. Je ne sentais plus mes membres, je ne pouvais pas bouger, mon coeur ne battait plus, je ne respirais plus. Mais je me sentais bien. Je les sentais tous là, près de moi, ces milliards et milliards de personnes décédées, qui m'accueillaient, qui m'aimaient. Je n'entendais rien, mais j'ai l'impression qu'ils me rassuraient. J'étais entrée dans un monde où la douleur n'existe plus. Où on se sent bien, pour l'éternité. Je faisais partie désormais de cette éternité. J'étais l'infini. Je n'ai pas vu de lumière blanche, je n'ai pas eu toute ma vie en flash back. Il n'y a eu que ce trou noir, ce néant infini et merveilleux. Ce non-lieu de bonheur, où résident déjà trop de personnes que je connais. La seule chose que j'ai senti, pendant ce laps de temps où je n'étais plus parmi vous, c'est Sa main, qui a prit la mienne. C'est la seule chose que j'ai pu sentir. Je l'ai reconnue tout de suite. Sa main était aussi petite qu'à l'époque, j'ai même senti la cicatrice qu'elle s'était fait quelques jours avant de mourir, sur le dos de la main, avec une cigarette, sa main chaude, rassurante, elle me serrait la main, mais je ne la voyais pas, elle ne me parlait pas. On s'y sent tous bien, je crois. La fatigue, le stress, la peur, l'angoisse, le plaisir n'existent plus, mais on est heureux.

Si c'est ça, le paradis... Alors je n'ai plus peur de mourir. Je tiendrai leurs mains, pour l'éternité.

Photo: Moi, sur des rails. Photo par A-SM, en 2007.

Je me demande combien de samedis soirs de suite je ne suis pas sortie, je ne me suis pas amusée, je n'ai pas bu.. Je me demande combien de samedis soirs, dans les prochaines semaines, je vais passer devant ma page facebook, à parler aux autres no-lifes comme moi.
Je n'ai plus d'amis les gens, je n'ai rien mis à part ma chambre, remplie de photos de gens que j'aime, et qui sont censés m'aimer, mais qui ne m'appellent jamais, qui me disent toujours non, qui m'envoient chier, qui m'oublient. Moi je n'oublie pas, et je reste là. J'attends, je les attends, enfermée dans 10m² à rien foutre... Vous connaissez la déprime du dimanche soir ? Imaginez cette sensation... Mais en permanence. C'est ce que je vis moi. Je ne sors plus, je ne m'amuse plus, je ne fais rien bordel rien. Rien. Rien. Je ne suis rien pour mes "amis". Heureusement qu'ils ne s'intéressent pas plus que ça à moi, ou du moins pas assez pour aller lire ce que je peux dire d'eux sur le net. Ils le prendraient mal. Ouais, mes "amis" prendraient mal que je dise qu'ils se foutent de moi. Mais je ne dirais rien si ce n'était pas le cas, les gens. Je fermerai ma gueule et j'enchainerai les shots de vodka pure, en en ayant rien à foutre du reste du monde. Je voudrais juste qu'ils arrêtent de faire leurs faux-culs avec leurs "tu m'as trop manqué" quand je les vois, alors qu'ils n'ont rien fait pour me voir. J'en ai marre de tous ces putains d'hypocrites avec leurs sourires aimants qui n'ont aucune signification. Ils ne sont pas honnêtes. Ils se foutent de moi, sinon, expliquez-moi ce que je ferais là. Sérieux les gens, merde, détrompez-moi, faîtes quelque chose, insultez-moi, dîtes moi que je suis qu'une bouffonne qui dans sa dépression va s'imaginer les pires choses, sans aucune raison.
Vous n'imaginez pas à quel point j'attends ça. Sauf que ça n'arrivera pas. En neuf mois, vous avez pas été foutus d'le faire. Juillet 2009, les gens. En juillet 2009, vous m'avez oubliée. Mais permettez-moi de vous apprendre que malgré les récents événements, je suis en vie.





Bonjour, j'existe.

Je ne comprends pas ce silence. Je comprends plus rien. Je sais pas ce que je dois penser, je sais pas ce que je dois faire, je sais pas ce que je dois dire. Mon dieu mais qu'est-ce que j'fais. Dîtes-le moi s'il vous plait, qu'est-ce que je suis en train de foutre ? Ca fait une heure. Une heure bordel, une heure. J'ai besoin d'elle.. J'ai tellement besoin d'elle.. J'voudrais juste que tout rentre dans l'ordre. J'veux que tout aille bien, j'veux que toutes ces stupides choses appartiennent au passé.


Ma vie se barre en couilles. Happy birthday little girl.