Gossow

Conneries.

Mardi 9 février 2010 à 22:06

Il y a ce manque, ainsi que cette douleur, qui me tuent, qui me dévorent à petit feu, qui s'acharnent à rester en moi, à chaque instant, qui cherchent mes instant de joie pour mieux les détruire à l'aide l'électrochocs émotionnels. Et puis, il y a l'envie, cette si grande envie, malheureusement inassouvie qui provoque en moi des larmes de tristesse et des sanglots de détresse. Je suis devenue l'esclave de faux sourires, ils rythment ma vie chaque journée que Dieu fasse. Je ne vais presque plus en cours, pas parce que je sèche, juste parce que mes profs ne viennent plus, pour la plupart. J'ai en moyenne une à deux heures par jour, et j'avoue qu'au final, je m'en plains. Avez-vous déjà vu une sécheuse vous dire qu'elle en avait marre d'être en vacances prolongées depuis deux mois ? Maintenant oui, mes amis. J'ai envie de travailler, j'ai envie d'avoir ce putain de bac, je suis prête à tout faire pour l'avoir, même me surcharger de travail. Bref, je m'éloigne du sujet. Je disais donc... En plus de ça, il y a la colère. Les pétages de câbles. Je suis lunatique oui, je peux vous paraître heureuse puis vous hurler dessus la minute qui suit, sans aucune raison apparente. Les gens me croient heureuse, et c'est tant mieux, je ne veux pas les inquiéter, puisque de toutes façons, il y a une raison à tout ça, c'est juste le simple fait qu'elle ne soit pas près de moi.
Mon bonheur dépend d'elle. Il n'y a plus que quand je suis près d'elle, que je me sens en vie, que mon sang coule dans mes veines, que je respire enfin. le paradis sur Terre, c'est dans ses bras, je vous le dis. Heureusement, dans trois jours, elle est là. Enfin, je vais pouvoir vivre. Enfin, je vais pouvoir retrouver le bonheur. Enfin, je vais pouvoir sourire réellement. Enfin. Après quatre semaines loin d'elle.




Vous n'imaginez pas à quel point je suis heureuse. J-3.

Vendredi 12 février 2010 à 13:26

Elle est dans le train. Elle arrive. Elle se rapproche. Rapidement. Il ne reste plus que quelques heures. Je crois que je suis en train de péter un câble. Un mois que j'attendais ce moment. Il paraît que son train va avoir du retard. J'en ai rien à foutre, du moment qu'elle arrive... J'ai tellement hâte de la serrer dans mes bras. Vous n'imaginez pas. Ma femme arrive, enfin. Et apparemment, elle rapporte le soleil du sud avec elle. Si elle pouvait ramener les températures qui vont avec, c'est pas de refus. Parce que partir en cours à 7h du mat, et se faire réveiller par un -2°C, c'est pas fun. Vous vous en foutez ? Ouais, si ça se trouve, c'est pire chez vous.
Le soleil fait un timide retour pour éclairer la capitale. J'aime le soleil, j'aime la chaleur, je hais la pluie, je hais le froid. Heureusement que je ne vis pas en Russie, j'suis peut-être une russkof, mais le -40°C, ça ira merci.
Sinon, je suis allée en cours ce matin, et ma cpe m'a appelée, pour me dire "T'as des problèmes ? Pourquoi tu vas plus en cours ? Tu vis avec qui ? Tu le vois souvent ton père ? Ah, tu vas plus en cours parce que tes parents sont séparés. Non ? Bah pourquoi alors ? T'arrives pas à te réveiller le matin, bah va voir l'infirmière, si t'as des problèmes, faut en parler !" ... A peine relou la meuf. Nan mais sérieusement, ça me saoule. Comment veux-tu que j'ai l'impression de réellement travailler pour moi, quand elle me dit "Si tu viens pas en cours et que tu travailles pas, tes profs et moi on sera dans la merde." C'est pas sensé être moi, qui serai dans la merde ?  Faut se réveiller cocotte. Ah et puis, j'ai rendez-vous avec elle, mercredi. A huit heure. Sachant que, ce mercredi, j'ai pas cours... C'est trop géniaaaaal. Bref. Vous vous en foutez, et pour être honnête, moi aussi. Trop cool, on a un point commun, les gars ;-)
-Elle est au niveau de Marseille-. Vivement 16h15, que son train arrive enfin... H-3 les amis ! En attendant, j'ai une migraine. Mes anciens anti migraineux ne marchant pas, mon médecin m'en a prescrit d'autres. Mais mon père n'est toujours pas allé les chercher. Il faut que j'arrête l'ordi, ça me détruit le crâne.


Je vous laisse une photo, car je suis extrêmement gentille. Ma meilleure amie l'a surnommée Tarzane return. Enjoy, chers lecteurs.



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Je posterai probablement moins souvent dans les trois semaines à venir. Je ne suis absolument pas désolée, c'est juste que j'aurais autre chose de bien plus intéressant à foutre ; vivre.

Samedi 20 mars 2010 à 5:16

Je suis morte.



Et je m'y sentais bien. Je ne voyais rien, je ne pensais pas, c'était le trou noir. Je ne sentais plus mes membres, je ne pouvais pas bouger, mon coeur ne battait plus, je ne respirais plus. Mais je me sentais bien. Je les sentais tous là, près de moi, ces milliards et milliards de personnes décédées, qui m'accueillaient, qui m'aimaient. Je n'entendais rien, mais j'ai l'impression qu'ils me rassuraient. J'étais entrée dans un monde où la douleur n'existe plus. Où on se sent bien, pour l'éternité. Je faisais partie désormais de cette éternité. J'étais l'infini. Je n'ai pas vu de lumière blanche, je n'ai pas eu toute ma vie en flash back. Il n'y a eu que ce trou noir, ce néant infini et merveilleux. Ce non-lieu de bonheur, où résident déjà trop de personnes que je connais. La seule chose que j'ai senti, pendant ce laps de temps où je n'étais plus parmi vous, c'est Sa main, qui a prit la mienne. C'est la seule chose que j'ai pu sentir. Je l'ai reconnue tout de suite. Sa main était aussi petite qu'à l'époque, j'ai même senti la cicatrice qu'elle s'était fait quelques jours avant de mourir, sur le dos de la main, avec une cigarette, sa main chaude, rassurante, elle me serrait la main, mais je ne la voyais pas, elle ne me parlait pas. On s'y sent tous bien, je crois. La fatigue, le stress, la peur, l'angoisse, le plaisir n'existent plus, mais on est heureux.

Si c'est ça, le paradis... Alors je n'ai plus peur de mourir. Je tiendrai leurs mains, pour l'éternité.



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Photo: Moi, sur des rails. Photo par A-SM, en 2007.

Mercredi 24 mars 2010 à 11:02

Bonjour, clique et ferme ta gueule.
Enfin... Deux semaines et demi, ce n'était pas long. Mais devoir se réhabituer à ne pas se voir tous les jours, tout le temps même, c'est dur. Et elle m'a manqué, plus que jamais. Maintenant, elle arrive dans 4h et 19 minutes, et je vais aller dormir, avant de ranger \o/ (Pourquoi faire maintenant ce que l'on peut remettre à plus tard ?). On s'est engueulées, on a pleuré, on a déprimé, mais maintenant, on va laisser ça derrière nous, et repartir plus fortes, plus unies que jamais, comme à chaque fois. Vivement l'année prochaine mon amour, mais en attendant, vivement tout à l'heure. J'ai tellement hâte... A tout à l'heure bel ange... Je t'aime. :)




(Sinon, demain, un commentaire de joyeuse majorité est le bienvenu, chers et fidèles lecteurs, comme Mr.Moche ou Tsumekai. =) )




Elle arrive.


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Sur la photo, c'est Elle, dont vous avez déjà entendu parler si vous avez lu le reste du blog. Si j'vous dit que c'est Marion qui a prit la photo, ça vous aide ? Non ? Tant pis, j'm'en branle \o/

Mercredi 31 mars 2010 à 11:41

Bonjour, que dîtes-vous d'un petit article qui sert franchement à pas grand chose, mais que j'ai quand même envie de mettre ? Et bah je m'en fous, de ce que vous en dîtes. Je sais que ça fera sourire une personne, justement celle que je veux voir sourire tout le reste de ma vie. Alors, j'vous emmerde, et j'le mets quand même.

Je ne sais pas si je dois blâmer ou remercier le passage à l'heure d'été, et j'm'en branle en fait, mais grâce à ce passage, ma copine a loupé son train de retour. Donc, imbéciles, elle est toujours là. Alors qu'est-ce que je fous sur mon pc, hein ? C'est simple, je suis partie en cours ce matin, en la laissant toute endormie dans mon lit. Je suis revenue, peu avant 10h. Je lui ai demandé si elle voulait que je la laisse dormir ou pas, elle a à peine répondu qu'elle s'est rendormie. J'ai donc vaqué à mes occupations, regrettant de perdre du temps que nous aurions pu passer à profiter de cette dernière journée ensemble -elle part ce soir-, mais bref.
Là, elle dort. Silencieuse, plongée dans un sommeil plein de rêves apparemment. Elle bouge un peu, la main, le pied, se retourne, etc. N'est-ce pas les plus beaux instants du monde, que ceux que l'on passe à regarder l'être aimé en train de dormir ? Ouais, non, ptètre pas. Mais c'est quand même magnifique.
Mon père est au travail, ma soeur au lycée. Moi je suis là, et je la regarde, en écrivant un peu. En pensant surtout. Je pense à nos rêves, à nos envies, à nos espoirs, à nos souvenirs, à nous. Elle va me manquer mon dieu, elle va vraiment me manquer. Mais bon, dès ce soir, 22h25, je pourrai me dire, J-16. Je me sens si bien, les amis. Tellement bien. Je suis heureuse, rien qu'en la regardant.
Avant qu'on ne se retrouve, les engueulades devenaient presque quotidiennes, j'étais sur les nerfs en permanence, et du coup, ça partait en couilles sans cesse. Mais je sens que tout s'est arrangé, maintenant qu'on s'est revues et qu'on en a parlé.
On a parlé pendant des heures et des heures, la nuit, la journée, dans mon lit, dehors, partout, de tout et de rien, et mon dieu, si vous saviez ce que ça m'avait manqué. Une petite semaine ensemble, des retrouvailles, au premier sens du terme hein le fait de se retrouver, parfaites.
Je suis heureuse, les amis. Et je l'aime.



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Au final, je vais le remercier ce passage à l'heure d'été. :)

Dimanche 4 avril 2010 à 14:42

Je n'ai pas besoin que tout le monde comprenne. Elle, mes amis, ma famille, ça me suffit. Le reste, je m'en fous. Ils savent. Ils ont vu. Je leur ai dit. Tant et tant de fois. Je n'ai pas besoin du reste, moi. Mais je voudrais que ce soit pareil pour elle. Vous comprenez ? Non, vous ne comprenez pas. Bah tant pis pour vous, nous n'avons besoin de personne pour savoir que nous nous aimons purement, simplement, sincèrement, sérieusement.


Eux, ils savent.
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Dans ma vie, j'ai besoin d'eux, eux tous. Seulement eux. Mais vraiment besoin. Et eux tous le savent, l'ont compris, certains avant moi-même. Alors je me dis que s'ils y croient autant que moi, qu'eux aussi rêvent de nous, qu'eux non plus ne se posent pas de question, c'est que j'ai une raison d'y croire, de le savoir, de le vouloir, de vouloir le faire comprendre à ceux qui n'ont pas compris.
Mais on y arrivera. On est invincibles, indestructibles. Ce n'est pas une poignée de personne qui nous empêchera de s'aimer, de vivre nos rêves à deux, d'avancer jusqu'à l'aboutissement de nos espoirs. On y croit, on le sait. C'est l'essentiel, vous ne pensez pas ?



Et pour moi, c'est tout ce qui compte.

Mardi 6 avril 2010 à 0:50

Votre petite-amie vous a-t-elle déjà offert quelque chose dont vous rêviez depuis des années ?
Votre meilleure amie vous a-t-elle déjà offert quelque chose dont vous rêviez depuis des années ?
Votre père vous a-t-il déjà offert quelque chose dont vous rêviez depuis des années ?





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Oui ? Non ? Et bah j'm'en branle de vous, parce que moi, désormais, oui.

Jeudi 13 mai 2010 à 1:00

Bonne petite soirée avec ma copine, Morgane et Anne-Sophie. Vous savez pas qui sont ces personnes, je ne vous expliquerai pas, parce que ça ne changera rien à votre petite vie de merde. Des bières, des clopes, deux appareils photos (similaires, au passage). Et surtout des conneries et du rire. De la bonne humeur, mélangée au bonheur. Comme à chaque fois que je suis avec l'une d'elles. Mais avec les trois en même temps, c'est encore mieux. Je ne suis pas bourrée, mais il manquait Alice. (Private joke.) Je les aime. Ah, et puis.. Information essentielle de la soirée :




Je viens de demander ma copine en mariage. Et elle a dit oui.

Jeudi 27 mai 2010 à 17:52

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Je viens de retrouver cette photo. Pas dans mon ordinateur, non, même pas. Mais sur un de mes blogs. Sur un article depuis bien longtemps enfouis dans la zone "Hors-Ligne". Ces quelques mots balancés à son sujet. Je les pensais déjà. Je les pense toujours. En mille fois plus fort. Ce je t'aime que je lui ai écrit, ce jour-là, c'est le premier que je lui ai dit. Un je t'aime amical. Oui, je l'aimais déjà. Elle m'était déjà indispensable. Elle rythmait déjà ma vie. C'était il y a bien longtemps. "Créé le dimanche 18 janvier 2009 11:37" presque un an et demi, en gros.




D'amitié ou d'amour ce premier je t'aime que je t'ai écrit c'est et ce sera toujours vrai.

Jeudi 27 mai 2010 à 20:34

Je viens d'écrire "Article 29.", je ne m'arrête pas. Hier, j'en étais à 24. J'en ai besoin. Besoin de ça. D'écrire. Je le ressens, c'est ainsi. Bonjour lecteurs, je ne me suis pas montrée très polie envers vous ces derniers temps. Bonjour ou bonsoir, donc, comme d'habitude. Bonjour Mr.Moche, bonjour Stina, bonjour Tsumekai, si jamais tu repasses par ce blog un jour. Et bonjour Toystory surtout, car c'est avant tout toi qui me donne cette envie incessante d'écrire.

Saluer ses lecteurs par leurs noms ou pseudos, est une chose qu'un auteur ne pourrait jamais faire. Ou alors il en oublierait tellement. Mais moi je le peux. J'ai un avantage sur eux. Je sais qui aime me lire, je sais qui vient souvent s'imprégner de ma vie de temps en temps, quand le coeur leur en dit. Je sais qui vient voir mes divagations nocturnes ou matinales. Je sais qui aime mes mots. Eux, non. Ils l'ignorent. Ils connaissent le nombre de cons qui achètent leur livre, ils utilisent leur argent pour s'acheter de belles et imposantes maisons, des canapés luxueux, des champagnes de trente ans d'âge. Moi, je ne suis pas de ce genre-là. Si un jour je deviens riche grâce à l'argent des gens qui aiment ce que je dis, ce que je fais, ou quoi que ce soit qui émane de moi, je ne tomberai pas dans cette folie furieuse qu'est l'ivresse de la consommation. Je le sais. Je suis née pauvre, et tout au long de ma vie, je vivrai comme ça. On ne se défait pas de son milieu d'origine. Je n'ai jamais habité ailleurs que dans un 70m² parisien, au fin fond du treizième arrondissement de la capitale Française. Et ce foyer sera à jamais le mien, celui de mes meilleurs comme de mes pires souvenirs.

Bref. J'étais en train de lire Je reviens te chercher de Guillaume Musso, en écoutant le mp3 de ma soeur, -qui comporte pourtant ma musique depuis que pendant une courte période, mon portable, qui me sert également de mp3, était cassé-, branché sur mon ampli de basse, en mode aléatoire, le tout en alternant entre machouiller un chewing-gum à la menthe verte et à fumer cigarette sur cigarette. J'étais bien. Accrochée à mon livre. Je me suis sentie proche de cette toute jeune Jessie, pur produit de l'imagination de Musso, adolescente de quatorze ans. Pas qu'on se ressemble. Pas que j'ai eu la même vie qu'elle. Juste que je me sentais capable de la comprendre. Comme si en plus de lire un livre, j'arrivais à m'approprier un peu les personnages, à les deviner, à les comprendre, jusqu'à les connaître. J'ai eu l'impression de la connaître. En ressentant ça, mes yeux ont continué à défiler sur les lignes, mais je ne lisais plus. Je pensais. A cet auteur. Guillaume Musso. Inconnu total au bataillon, jusqu'à il y a quelques mois. Je me suis surprise à me dire que c'était un peu grâce à ce mec que je m'étais sérieusement mise à lire ces derniers temps. A peine me suis-je dit ça que cette pensée a été balayée par le souvenir de cet article sur Natasha que j'ai retrouvé tout à l'heure. Et les mots que j'avais soigneusement choisis avant de les publier au grand public de la toile. Oui, c'est vrai, je le pensais, j'avais dit le mot "auteur". Avec une majuscule en plus. Comme ça. Auteur. Avec un gentil petit adjectif mélioratif, déjà pensé à l'époque, et toujours aujourd'hui. Ca donnait ça : Auteur préférée. Est-ce qu'elle se souvient de ces deux mots conjugués ensemble utilisés, et lâchés sur ce skyblog, il y a si longtemps déjà ? Là n'est pas la question. Elle m'avait répondu en commentaire "Auteur, je n'en dirai pas tant", ou un truc du genre, qui voulait dire la même chose. Ce n'était pas de la fausse modestie à mon avis. Ni de la modestie. Juste de l'ignorance de ce dont elle était capable. Non, comme tu l'as dit, ce n'est pas un don. Effectivement. C'est un savoir que tu as apprit au fil du temps. Et que tu manies parfaitement. Tu excelles dans l'écriture, et tout ce que tu peux foutre avec ce ton dédaigneux sur ton blog, j'te le foutrai bien au cul, car je sais ce que je dis. Tu es douée. Tu es capable d'atteindre tes rêves, contrairement à la majorité absolue des gens. Alors ne t'arrête pas, saisis-la, cette putain de chance aussi grande que le monde. Aujourd'hui, tu es une inconnue totale, mais tu as en toi ces mots qui ont le pouvoir de te faire propulser sur la scène, qui ont le pouvoir de te rendre heureuse, comblée. Tu as une chance d'accomplir ton plus grand rêve, elle est en toi, et ne te quittera jamais. Prends le temps qu'il faut pour t'en rendre compte, et révolutionne le monde. Ce n'est pas le genre de chance qui passe. Tu as toute la vie devant toi. Un jour, des connards attendront avec impatience ton prochain bouquin, qu'ils dévoreront en une journée, à partir de 10h du matin à la fnac, au soir, où ils le refermeront en étant "fous dans leur tête".
Bref, à la base, si j'ai quitté mon bouquin pour venir ici, c'était pour parler de "Auteur préférée", pas pour dire à ma copine ce que je pensais de son article d'hier. Je m'excuse de ce petit égarement, et continue. Je disais donc. J'avais dit ces deux mots, et aujourd'hui je me rends compte que non, ce n'est pas ce bonhomme qu'on voit dans de grandes affiches dans le métro parisien qui m'a donné gout à la lecture, mais elle. Cette fille. Natasha S*****r. Je l'ai découverte sur ce site de couleur verte. J'ai été accro à ses bouts de vie sur ce forum. Dès la première ligne. J'ai alors cherché à la lire de plus en plus. J'ai parcouru tout ce foutu forum pour la lire davantage. Puis nos vies se sont entremêlées. Mais j'ai quand même continué à la lire. Je me disais qu'une fille aussi belle, qui écrivait si bien, ne pouvait pas être si horrible que ça. Et puis, lorsque les tensions se sont dissipées, je me suis lancée. Je suis allée lui parler, avide d'en connaître plus sur cette fille. Dès lors, certains de ses mots n'étaient plus destinés qu'à moi seule. Ne serait-ce qu'un "ça va ?" était déjà un trésor inestimable. Car c'était d'elle qu'il venait. J'aimais la lire, moi. Moi qui de toute ma vie avait refusé de lire ce que mes parents me conseillaient. Moi qui mettait un an à lire un livre dont la quatrième de couverture m'intéressait, tellement la mauvaise volonté y était. Moi qui refusait de lire ces stupides bouquins de merde qu'on nous faisait lire en cours. Même si certains m'ont au final plu, je n'avais pas aimé les lire. J'aimais juste l'histoire. Le livre, je m'en tapais. Il y aurait eu un film, je l'aurais regardé plutôt que de lire toutes ces lignes, toutes ces pages. Alors que quand je la lisais elle, j'avais plaisir à le faire. J'aimais ça, j'en voulais plus, je voulais qu'elle écrive sans cesse, je voulais que ses mots coulent aussi rapidement que du champagne dans une coupe lors des soirées Open Bar. Je voulais qu'ils coulent aussi vite que le rhum dans l'estomac de ma mère. J'en voulais, j'en voulais, toujours, toujours. Et aujourd'hui, rien n'a changé. J'en veux toujours autant. Je veux ses mots autant que je la veux elle.




Je t'aime, mon
Auteur préférée.

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