Gossow

Conneries.

Jeudi 3 juin 2010 à 11:24

Encore.
Toujours.
Et plus fort.


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Je l'aime ce mec.





(PS: ma copine arrive tout à l'heure. \o/ \o/ \o/ \o/ \o/ \o/ \o/)

Lundi 16 août 2010 à 5:11

(J'essaie, je ne garantis pas. Il est 4h21.)


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En chantier, je m'appelle Trude ! ... Bref. Bonjour bonsoir, pour ceux qui me suivent encore (enfin, s'il y a quelque chose à suivre).
Ca fait longtemps que je ne vous ai pas gâtés hein ? Si vous saviez ce que je m'en contrefous TOTALEMENT. De vous écrire, de vous, tout simplement, de VOUS TOUS. Vous n'êtes rien pour moi, vous ne servez qu'à me faire rire de mon rire le plus horrible, celui que j'utilise quand je me rends compte qu'il y a sur terre des gens assez stupides pour commenter des passades de vie minable d'une parfaite inconnue, via internet.


Et maintenant après avoir dit ça, je ne me souviens même plus de ce que je voulais foutre ici. Tout ça est bien drôle n'est-ce pas ? Je me fous de vous et vous arrivez, sans même lever le petit doigt sur votre clavier, à me faire quelque chose.

Mais parlons de choses un peu plus sérieuses pour moi que vos petites personnes, voulez-vous ? On est quand même sur mon blog, mon espace, ma page, ma vie. Et à la base, je voulais parler de ma copine (oui, ça y est, j'ai retrouvé mes mots. Comme quoi, vous ne m'avez pas beaucoup perturbée). Les célibataires qui lisent mon blog doivent me trouver carrément obsédée par elle, non ? Eh bah, vous avez raison. Mais il se trouve que ce n'est pas seulement ma copine, en fait. C'est surtout ma fiancée comme vous le savez peut-être déjà si vous avez lu la totalité de mon blog. Et c'est aussi une merveilleuse amie. Depuis que je la connais elle m'a aidée, de quelque manière que ce soit, et en s'en rendant compte, ou pas. Tout d'abord c'est grâce à elle que j'ai apprit à aimer lire. Car c'est tout simplement la première personne au monde que j'ai aimé lire de cette sorte. Mais elle m'a aussi permit de me sentir mieux, de m'organiser dans ma vie, de dire les choses dès qu'elles arrivaient au lieu de tout stocker dans mon esprit jusqu'à ce que SD card full, et que tout explose à la moindre information en trop. Je gerbais mes mots en vrac quelque part (à Nice, en l'occurrence), où quelqu'un les lisait et me répondait, pas forcément en me conseillant ou quoi, elle aurait pu me répondre "Bien fait pour toi sale pute" que ça m'aurait quand même fait plaisir, car je savais qu'au moins, quelqu'un me lisait, surtout quelqu'un, qui, au fil des messages et autres, devenait petit à petit plus importante pour moi. Combien y a-t-il de gens qui ont eu la même chance que moi ? Certainement pas beaucoup. Mais les autres, je m'en fous (voir plus haut). Mais le mieux, c'est que c'est pas tout. C'est elle qui, il y presque un an, s'est -inconsciemment- imposée dans ma tête, dans mon esprit, dans mon coeur, en détruisant tout sur son passage. En envoyant aux oubliettes mes amourettes mensuelles et même deux de mes grands amours. Je me voyais déjà quitter ma famille, mes amis, et tout ce qui m'était cher, en m'envolant pour un autre monde, et foulant enfin le pied sur les terres de mes ancêtres, avec une autre femme à mes côtés. Jusqu'à ce qu'elle arrive, cette bombe sexuelle dont je suis tombée follement amoureuse -petit à petit, pour une fois ! Moi qui d'habitude suis adepte au coup de foudre-. Il a suffit d'une seconde pour que tout change dans mon esprit. Je venais de bouffer des danettes -ceux à deux gouts, les trop bons là- et je parlais avec une amie sur un banc en bas de chez elle, et d'un seul coup, tout ce qui me paraissait limpide auparavant était devenu brouillard, et tout ce que je n'arrivais pas à déchiffrer s'est transformé en l'espace d'une seconde en de frappantes réalités. Je l'aimais. J'étais folle amoureuse d'elle. Elle était devenue ma vie entière à la vitesse de la lumière. Mais peut-on avoir une relation durable et stable avec une personne avec laquelle nous sommes amis ? Non. Certainement pas. Il me fallait l'oublier, le plus vite possible, à tout prix. Je m'y suis attelée pendant une semaine. Sans succès. Et tant mieux. Car pendant la soirée de la peur et du terrifiant, j'ai trouvé amour et bonheur auprès de sa voix et ses mots.
-Je m'éloigne du sujet principal ? Ouais. Mais cette fois je m'en fous.-
On a réduit au fil des mois la distance qui nous séparait jusqu'à ce qu'elle devienne ridicule face à notre amour. On a toutes les deux anéanti notre année scolaire, elle à la fac, moi en première. On s'en foutait. Ce qui comptait, c'était se voir, se parler, se frôler, s'embrasser, se dire qu'on s'aimait, se faire tendrement l'amour et se baiser comme des bêtes certains soirs. Ca nous a valu de nous attirer les foudres de ses parents, un peu moins des miens, mais quand même. Mais mon père, percevant peut-être mon air de défi un jour à table, m'a vu répondre "Oui." à la question "Vous voyez jusque là" ? -ma copine et moi rigolions de nous plus tard, avec des cannes-. Et le lendemain, il l'invitait à venir vivre chez nous. Allez, avouez-le, vous rêvez d'avoir mon père ? Vous ne l'aurez JAMAIS ! C'est le MIEN ! Je l'aime et je veux le garder aussi longtemps que la vie me le permettra. Et puis les foudres des parents, nos mois-anniversaires gâchés, et puis Miami, et puis cet été, et puis ces deux mois passés avec toi, avec tes parents enfin -ou à contrecoeur, j'm'en tape- d'accord avec ce projet. Notre petite chatonne à nous deux.

Le fin mot de l'histoire ? Vous  aurez comprit que je l'aime.



Tout ça pour vous dire que dimanche à 11h30, ce sera officiel, on vivra ensemble et pour toujours.




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Dimanche 22 août 2010 à 0:16



Emménagement de ma femme chez moi, H-11.







Mercredi 15 septembre 2010 à 15:26

Anne-Sophie.


Aujourd'hui, le 15 septembre, ça fait désormais huit longues années que ma meilleure amie et moi partageons nos vies. Huit années remplies de délires, de conneries, de musique, de disputes, de réconciliations, de malheur et de bonheur....
Parce que c'est toi. Parce que c'est moi. Parce que c'est nous.
Nous à Paris, à Berlin, à Aix-la-Chapelle, nous au collège, nous au lycée, nous au refuge, nous à balard, nos amours, nos amis, nos vies.
Les potins, les kros, les luckys, les chansons qui vont avec tes clopes. Nos photos, Neuilly sa mère. Mes amis, qui sont devenus les tiens, ma copine. Ton copain. Les soirées chez moi, les soirées chez toi. Tigrounou, Quizas, Tsarevitch, Chini, Niña, Tisha. Nos concerts, aussi. Tous ces petits détails qui font qu'on se connait par coeur, mais qu'on ne cesse jamais de se découvrir. Tous ces détails qui font de toi ma meilleure amie.
J'ai toujours été là pour toi, comme tu l'as toujours été aussi, depuis huit ans. Quand tu venais te réfugier chez moi, quand tu rompais, quand j'allais mal, quand on sortait, quand on avait juste envie d'être avec quelqu'un qu'on aime et qui nous aime, peu importe ce qui se passe dans nos vies.
Quelqu'un sur qui on peut compter, chaque instant de nos putains de vies.
En huit ans, ils nous est arrivé pas mal de choses horribles, mais de nous, je ne retiens que les belles.



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Huit ans avec toi.

Dimanche 3 octobre 2010 à 18:27

Natasha.



Je me souviens du premier jour où je t'ai vue. C'était sur un quai de gare, à Nice, et il était 17h27. On avait attendu ce moment pendant des mois (voire un peu plus d'une année). Mais cette envie s'était transformée en besoin vital depuis environ deux mois. Et il arrivait enfin. Je t'ai aperçue, j'ai fermé les yeux, me concentrant pour faire arrêter de voler ces stupides papillons qui avaient envahi mon ventre. A ce moment, t'as failli te péter la gueule, j'ai entendu un "Ah putain !" premiers mots que je t'entendais prononcer de vive voix. J'ai alors rouvert les yeux. Et j'ai sourit. J'ai lâché ce putain de sac qui d'un seul coup était devenu trop lourd à porter. Je tremblais à en provoquer un tremblement de terre depuis que le train avait dépassé Aix-En-Provence. Et au fur et à mesure que je me rapprochais de toi, je tremblais de plus en plus. C'était insoutenable. J'ai donc lâché ce putain de sac, et je t'ai prise dans mes bras. C'était un rêve qui se réalisait. Pendant ces derniers mois, on n'avait pas cessé d'imaginer tous les scénarios magiques qui aurait pu se passer à cet instant précis. Mais pour ma part, tout ce que j'avais pu imaginer était ridicule comparé à ce que j'ai ressenti la première fois que tes lèvres ont effleuré les miennes, tout doucement, comme si c'était la récompense pour avoir subi la vie pendant 17/18 ans. Cet instant où tout était limpide dans nos esprits. Cet instant que ni toi ni moi n'oublierons jamais, je le sais. On est restées bien une demie heure dans la gare. A manger du chocolat et à boire une bouteille de Kro de 75cl. Je sais, il n'y a rien de pus romantique, et de plus diététique aussi quand on y pense, mais franchement, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? L'essentiel ce jour là était qu'on avait enfin le plaisir de sentir la douceur de la peau de notre femme. (Et la sienne est particulièrement douce, j'vous jure, encore aujourd'hui j'en suis émerveillée).


Bref. Cet article n'est pas fini, et je ne sais pas si je le finirai un jour, pour être honnête. Mais il se trouve qu'en écrivant ces mots, je n'ai qu'une envie, c'est aller retrouver ma femme avec qui je viens de me disputer, de la prendre dans mes bras, et de lui dire que je l'aime comme au premier jour, et que j'aime pas qu'on s'engueule.




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Je t'aime ma Belle... <3

Dimanche 26 décembre 2010 à 2:27

Il y a plusieurs choses qui me rendent heureuse, en ce moment. La période des fêtes, moi j'adore. Mais là, j'ai pas envie de vous parler de ce qui me rend heureuse ce soir. J'ai envie de garder ça pour moi. Je me sens juste bien. Ma femme se sent mieux, j'étais sûre que ces vacances allaient la rebooster. Moi ces derniers temps ça allait plutôt mal, dans l'ensemble. Mais au final, me voilà boostée à mon tour. Et j'ai envie de dire à Alexandra quel plaisir ça me ferait de la voir, elle et sa femme, en septembre, à la soirée du pacs de ma propre femme et moi. J'ai envie de dire à Natasha que je l'aime, et que j'ai hâte qu'elle soit chez nous demain. J'ai envie de dire à Anne-Sophie que je l'aime, que je la comprends, et que je serai toujours là pour elle. J'ai envie de dire à Buisson que je veux qu'il me parle, comme avant. J'ai envie de dire à mon père que je l'aime. J'ai envie de dire à Christina que je veux boire ce verre avec elle. J'ai envie de dire tellement de choses à tellement de gens que si je m'y mets, je serai encore devant mon ordi à énumérer tout ça, alors que ma femme arriverait à gare de Lyon.



Une idée me trotte dans la tête depuis quelques jours...




Alors je vous laisse, et je vais travailler ça.




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Samedi 5 février 2011 à 19:09

Journée Portes Ouvertes - Paris V (Descartes).

Je me suis réveillée pas du tout fatiguée ce matin-là. Ca, c'était plutôt cool. J'y suis allée, je ne savais pas comment ça allait se passer. Au final, très bien. L'essentiel, ce n'est pas ce que j'ai vu à cette journée portes ouvertes, mais je suis obligée de passer par là. Je suis arrivée vers 11h, et la conférence sur la psychologie était à 14h. Alors je suis allée au stand, j'ai parlé avec une gentille madame, et je suis passée par un autre stand, pour choper des infos essentielles. Comme je viens de le dire, c'est pas les stands, ni la conférence qui vont importer dans cet article. C'est ce que j'ai vu entre les deux.

Après être allée aux stands, donc, je suis sortie, et je me suis promenée. J'ai commencé par aller vers le nord, pour voir ce fleuve que les non-parisiens, et beaucoup de parisiens aussi d'ailleurs, appellent Seine, mais qui en réalité est un bras qui porte un autre nom (Yonne). Mais tout le monde comprend quand on dit Seine. Bande d'incultes. J'ai donc continué ma ballade, dans les rues voisines. J'ai vu des noms de rues, des hôtels, des bâtiments, connus dans le monde entier. Ensuite, j'ai rejoint St Germain. Ah, le café de Flore, et tous les autres trucs typiques du quartier, que tout le monde connait. Qu'est-ce que ça m'énerve. J'ai vu un café qui ne s'appellait pas autrement que Emporio Armani. J'ai vu les vendeuses de chez Ralph Lauren sortir et fumer leurs vogues tout en glissant leurs doigts avidemment sur leurs IPhones 4. J'ai vu les boutiques que tous les étrangers rêvent de dévaliser, et que j'ai regardé avec dégout. Pour le monde, c'est ça Paris ? Non mais dîtes moi, parce que ça craint quand même. M'enfin. J'ai quand même réussi à me trouver un snack où j'ai pu manger, entre ce café donc, Emporio Armani et la boutique de Sonia Rykiel, où j'ai eu un repas complet pour 5 balles.
Bref, je me suis balladée dans ce que le monde appelle Paris, mais qui n'a rien à voir avec ce que je vois chaque jour. C'était comme si en un coup de métro, j'étais projetée dans un autre monde, dans une autre ville d'un autre pays, qui n'avait strictement rien à voir.


Pour vous donner une idée, quand même, après cette promenade, je suis allée à la conférence, puis je suis rentrée chez moi, et sur le chemin entre mon métro et ma maison, j'ai croisé une meuf, qui, lorsque j'étais à 3 mètres d'elle, s'est rapprochée du bord du trottoir, a baissé son pantalon, s'est accroupie, et a pissé, comme ça, dans la rue, devant des gosses avec leurs mères, devant moi.


Il faut qu'on me redonne la définition de dignité humaine ?



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(Photo par ma femme !)

Samedi 23 avril 2011 à 1:37

Va savoir pourquoi j'ai mis cet article dans la catégorie "bonheur". Je ne suis pas heureuse. Je n'y arrive pas. Pourtant...





Tout comme Jonathan et Madeline, je suis intriguée, et obsédée par cette Alice Dixon (ou devrais-je dire, Alice Kowalski ?). Cette histoire me turlupine, je n'en peux plus, je me crève à dévorer chaque mot que ce cher Guillaume Musso a écrit sur son tout nouveau Notebook, probablement de cette marque que désormais, le monde entier connait, et qui a pour nom, le surnom de New-York. Evidemment, quand on écrit un livre, surtout lorsque c'est Musso, le hasard devient de l'art, et les coïncidences deviennent un régal dont je ne peux pas me passer. Aucun Kinder ne peut remplacer ça. Et, comme un rituel, c'est du Coldplay qu'il y a dans mes oreilles lorsque je lis un livre de cet homme. Là, c'est Law. En boucle, depuis déjà deux heures, parce que je suis trop absorbée par Alice, Francesca, George, Raphaël, Madeline, Jonathan, Jim, Marcus, Charly, Takumi et leurs mondes, pour prendre le temps d'appuyer sur un bouton sur mon portable.
Cela me permet aussi de penser à autre chose. Ca me permet d'oublier de regarder si les S sont devenus des R. Ca me permet d'arrêter de regarder mon portable à chaque seconde, pour voir si un tant espéré message de femme ne serait pas venu sans que je me rende compte. (Même si, à la fréquence à laquelle je vérifie, c'est strictement impossible.)
Entre deux Law, j'ai entendu mon père rire. Oui, deux ans, presque jour pour jour, après sa rupture avec ma mère, mon père rit à nouveau avec une femme. Moi, je prends le petit-dèj avec eux.
Je vois bien dans le regard de mon père, lorsqu'il me regarde, qu'il est gêné, troublé. Je suis sûre qu'un soupçon de culpabilité l'habite lorsque nos regards se croisent. Il goute à nouveau au bonheur, quand moi je perds pied. Il se crée de nouveaux repères quand je perds les miens. Il entame une stabilité quand la mienne est compromise. Si j'étais à sa place, en face de mon enfant, je ressentirai la même chose, je le sais. Mais, je suis à ma place, et je ne veux pas que son bonheur soit gâché par ma peur. Peur de revivre la distance. Mais la distance qui risque de tomber n'a strictement rien à voir avec notre bon vieux Nice-Paris, si bien connu sur ce blog. Non, cette fois, nous ne serions pas séparées par des rails, et 100 balles. Cette fois, ce sera l'avion, 500 voir 600€, une langue étrangère, un pays étranger, un océan entre nous. Et je ne veux pas de ça. Je ne veux pas avoir souffert pendant un an, pour finalement retrouver le bonheur, si c'est pour le reperdre aussi vite. Comment pourrais-je m'en sortir ?
Comment pourrais-je vivre, sans elle à mes côtés ?
Comment fais-je aujourd'hui pour dormir dans notre lit, sans elle ?
Comment fais-je aujourd'hui pour parler d'elle en souriant, alors qu'à chaque seconde, je ravale des sanglots et des larmes ?
Je ne fais pas. Je ne dors pas depuis que je me suis réveillée sans elle ce mercredi. Il me semble avoir dormi une dizaine de minutes chez ma meilleure amie le lendemain. Mais pour les deux jours suivants ?
J'ai le bac dans moins de deux mois, et je ne me sens plus capable de réviser. Je n'ouvre pas un cahier, ne regarde pas une feuille, ne jette pas un oeil sur mes fiches. J'ai une semaine de bac blancs qui commence mardi. Je n'ai rien lu, rien fait. Rien fait depuis que ma vie est en péril. Je m'en contre-fiche. J'en ai même, à vrai dire, rien à branler. Rien à branler du bac blanc, rien à branler du bac. Rien à branler de la fac, rien à branler de la psychologie, rien à branler de Descartes, Diderot, Nanterre, Saint Denis. Rien à branler de ce que la vie peut m'apporter, si ce n'est elle. Des années que je me cramponne à la vie, comme la seule chance de faire qu'un feu être subsiste à travers les esprits, les mémoires, les lignes, les larmes. et pourtant je perds pied au moindre risque de rechute.
Sur le coup de la colère, je lui ai dit que je n'irai jamais plus à Nice. Jamais à Bogota, jamais à Miami. Jamais plus les voir. C'est faux. Et je m'en veux. Et elle aussi sûrement. Peut-être lira-t-elle ces lignes, va savoir. Elle ne vient guère souvent ici, ces temps-ci. Si tu lis ça, sache que c'est faux, mon Amour. Je te suivrai n'importe où. A New-York autant qu'au Kossovo. Rien ne me fais peur, si je suis avec toi. Notre chat qui baille me ferait hurler en ton absence. Sais-tu qu'elle délaisse totalement sa couverture, l'armoire, et le bout du lit, et n'accepte de dormir que sur ton oreiller ? Obligée de m'en priver, je lui cède ton oreiller, et recouvre son mince petit corps de chaton de ta couverture. C'est elle qui a droit à ton odeur. Pas même moi. De toutes façons, moi, j'ai les larmes faciles depuis que tu n'es plus là. Il suffit que j'ouvre une petite bouteille dorée, pour que les larmes, les sanglots, la peur, la douleur et le manque s'engouffrent en moi aussi subitement que les coups de sifflet des contrôleurs sur les quais de gares, qui rythmaient notre vie autrefois.
Cet article se transforme en lettre. Malheureusement, ceci est personnel les amis. Je vais m'arrêter là.
Il y a quand même des choses heureuses en ce moment, voyons. Comme.... L'appel de l'ange, de Guillaume Musso. C'est d'ailleurs ça qui m'a poussée à venir écrire ici. Le lire me donne envie d'écrire. C'est pour ça que j'aime ses mots. Je vais donc vous laisser, et retrouver ma lecture, en attendant l'appel de mon Ange, qui me dira "Je suis à Paris !" Et même à cet instant heureux, je sais que j'aurais envie de pleurer.







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(PS: Ceci n'a strictement rien à voir, mais je suis heureuse d'avoir enfin pu te voir, Stina !)

Vendredi 24 juin 2011 à 1:01

Bonjour, et merci à Stina Mr. Moche pour les messages de soutien :)


Niveau bac, ça va, je ne suis pas sûre de l'avoir, mais on verra bien n'est-ce pas ? RDV le 5 juillet \o/
Niveau vie, ça va, tout va bien.
Niveau avenir, j'ai été prise dans mon premier choix, soit Paris 5 - Descartes en Psychologie.
Niveau relation, je suis toujours avec Natasha (vous êtes tous très heureux de l'apprendre n'est-ce pas ? <3) et nous allons emménager ensemble en juillet. (On vit déjà ensemble, je sais, mais là, ce sera... Sans mon père, tout simplement.)
Niveau familial... eh bien, je suis censée vivre avec mon père, mais j'le vois plus. Il passe tout son temps chez sa nouvelle copine, et ça me gonfle. J'aimerais bien qu'il profite des derniers jours où je vivrai avec lui de toute notre vie. M'enfin, il fait ce qu'il veut.


Et puis, je t'aime Gloria. Et j'aimerais que tu me parles.



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Samedi 26 mai 2012 à 12:32

 Bonjour les enfants. Je viens pour vous donner des nouvelles !




Cette année je repasse mon bac au CNED (Centre National d'Enseignement à Distance).
Je suis encore et toujours avec Natasha, oui oui, ça fait plus de deux ans et demi.
J'ai bossé de septembre à décembre dans un hôpital, c'était cool.
Après je suis partie presque deux mois en Italie, ça aussi c'était génial.
J'ai grosso merdo passé la meilleure terminale qu'aucun terminale n'ai jamais passé.
J'ai passé une épreuve de sport, que j'ai pas très bien réussi.
J'ai passé un oral d'italien, que j'ai bien réussi.
La chaleur et le beau temps sont de retour sur Paris, et ça c'est cool.
Le dernier Musso est aussi cool que les autres.
J'existe aussi désormais ici et .



Voilà, je reviendrai bientôt avec des articles plus longs.
Salutations mes chers lecteurs :)




Vous m'avez manqué !


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