Je n'ai plus d'amis les gens, je n'ai rien mis à part ma chambre, remplie de photos de gens que j'aime, et qui sont censés m'aimer, mais qui ne m'appellent jamais, qui me disent toujours non, qui m'envoient chier, qui m'oublient. Moi je n'oublie pas, et je reste là. J'attends, je les attends, enfermée dans 10m² à rien foutre... Vous connaissez la déprime du dimanche soir ? Imaginez cette sensation... Mais en permanence. C'est ce que je vis moi. Je ne sors plus, je ne m'amuse plus, je ne fais rien bordel rien. Rien. Rien. Je ne suis rien pour mes "amis". Heureusement qu'ils ne s'intéressent pas plus que ça à moi, ou du moins pas assez pour aller lire ce que je peux dire d'eux sur le net. Ils le prendraient mal. Ouais, mes "amis" prendraient mal que je dise qu'ils se foutent de moi. Mais je ne dirais rien si ce n'était pas le cas, les gens. Je fermerai ma gueule et j'enchainerai les shots de vodka pure, en en ayant rien à foutre du reste du monde. Je voudrais juste qu'ils arrêtent de faire leurs faux-culs avec leurs "tu m'as trop manqué" quand je les vois, alors qu'ils n'ont rien fait pour me voir. J'en ai marre de tous ces putains d'hypocrites avec leurs sourires aimants qui n'ont aucune signification. Ils ne sont pas honnêtes. Ils se foutent de moi, sinon, expliquez-moi ce que je ferais là. Sérieux les gens, merde, détrompez-moi, faîtes quelque chose, insultez-moi, dîtes moi que je suis qu'une bouffonne qui dans sa dépression va s'imaginer les pires choses, sans aucune raison.
Vous n'imaginez pas à quel point j'attends ça. Sauf que ça n'arrivera pas. En neuf mois, vous avez pas été foutus d'le faire. Juillet 2009, les gens. En juillet 2009, vous m'avez oubliée. Mais permettez-moi de vous apprendre que malgré les récents événements, je suis en vie.
Photo prise le lendemain du nouvel an, chez moi.
Bonjour, j'existe.